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Que faire ?

Les Veaux et les choses (2) : L'écologisme stade ultime du capitalisme ?

LVLC (2) L'Ecologisme stade ultime du capitalisme ? 

Le propos de la brochure initiale, était de fournir un corpus consistant à la critique théorique de cet « habit neuf » de la propagande dominante : l’écologisme. Il m’est apparu alors que cette démagogie s’est depuis répandue comme doxa hégémonique et univoque, au point de devenir la « seconde nature » de l’appareil ; plus particulièrement parmi les couches sociales qui se répartissent le pouvoir d’État. Cette évolution s’inscrivait dans un contexte général où notre formation sociale entrait dans sa phase dite « mondialisée ». L’écologisme semble s’y imposer aujourd’hui comme la forme « idéale » du processus historique et l’accomplissement le plus abouti de ce que Marx désignait comme « l’ère capitaliste ». Au moment où la culture politique libérale n’est plus capable de se déterminer selon ses catégories historiques traditionnelles : « de droite » ou « de gauche », la démagogie écologiste s’y est agrégée pour rendre plus « soutenable » la conscience collective propre au capitalisme : l’occultation des rapports de classes, sous la forme marchandise. Une marchandise qui va donc être commise à la durabilité soutenable, en sorte de conserver ses vertus décoratives.  C’est pourquoi on peut juger qu’à l’interrogation subsidiaire : « L’écologisme stade ultime du capitalisme ? », la réponse réside finalement dans la question ; et qu’en réalité, il ne reste à disputer que du prédicat « ultime ». Encore fallait-il d’abord en faire le constat raisonné. En somme un état des lieux… communs, où s’exprime cette vulgate propice à l’aliénation de l’être social aux intérêts d’une classe privilégiée, sous la forme générale d’une soumission à la médiocrité volontaire. Ce fut l’objet pratique de la suite de textes qui composèrent le présent volume, rédigés de 2015 au printemps pandémique de 2020.

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