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Dominique Pagani, le souci de transmettre

L’inépuisable diversité des champs d’intérêt qu’elle parcourt, des disciplines qu’elle investit pour les aborder, ne cesse d’agréger un public croissant d’adhérents, de compagnons, de « followers » dont l’émerveillement passionné peut surprendre : pas seulement en raison des modestes moyens dont dispose le noyau associatif qui s’efforce d’en étendre tant soit peu l’audience, mais surtout du fait que la forme systématiquement digressive, de cette transmission, obstinément orale, semble plutôt devoir dérouter les principaux destinataires de cet enseignement.​

Détours? digressions ? zig-zags ? spirale, dédale ? Sommes-nous en philosophie, littérature, géographie, épistémologie, poétique ou musicologie ? Ne nous y trompons pas : rien n’est plus homogène, continu et cohérent, que le contenu du message que Dominique Pagani semble vouloir délivrer, quel qu’en soit le prétexte, et par tous les moyens, canaux, supports, formats etc… que l’on voudra.

Vidéos d'introduction
Dominique Pagani : peut-on parler sans détours ?

Dominique Pagani : peut-on parler sans détours ?

31:27
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L'interview de Dominique Pagani : Introduction aux futurs ateliers

L'interview de Dominique Pagani : Introduction aux futurs ateliers

01:38:46
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Ci-dessous, deux vidéos pour introduire la pensée de Dominique Pagani :
1 - Premier entretien avec Samuel Zarka : Le scandale matriciel
Avant visionnage, il est essentiel de prendre connaissance de l'article publié dans Les Lettres Françaises en cliquant ici
2 - Second entretien avec Samuel Zarka : Le fil d'Ariane Nervalien pour ne pas se perdre au labyrinthe -apparent- des vidéos qui suivent

Dominique Pagani est né en 1945…

… au Vietnam, soit en un temps où le monde découvrait, tant soit peu, l’horreur des plaies infligées à l’humanité par la féroce croisade anti “judéo-bolchevique” du 3° reich, et ses atrocités, sans commune mesure avec tout ce que les malheurs de l’Histoire avaient pu jusqu’alors illustrer.

 

Et pourtant, loin d’en tirer la leçon dans le sens d’un « Plus jamais çà ! », plus jamais la « Peste brune », c’est plutôt à partir de ce millésime, à la traque, plus que jamais sanglante… de la peste rouge que l’on assiste.

 

Et au lieu de s’atteler, vis-à-vis des générations nouvelles, à cette priorité absolue de procéder à la « désamorce » de l’énorme charge ressentimentale ou contre-révolutionnaire accumulée par l’occident depuis la chute de l’ancien régime, (charge mortifère, que le 3° Reich n’aura plus qu’à déchainer), les puissants de ce monde, de notre monde, ont gratifié la Bête d’une seconde vie en la cachant et la protégeant derrière le masque du « totalitarisme » : édulcorant pour le nazisme et accablant le plus souvent contre le seul collectivisme, ce qui n’étonnera que ceux qui oublient que la notion de « totalitaire » a été forgée par la disciple la plus proche du plus nazi des philosophes.

Professeur de philosophie dès la fin des « sixties » enseignant en province — Dans la Drôme —, puis en région parisienne, mais aussi au sud du Sahara à partir de 1973 (Côte d’ivoire).

 

Responsables de la conception de manuels scolaires — chez Edicef/Hachette — à destination des pays où le français est langue officielle, non maternelle, (essentiellement les Etats d’Afrique francophone), jusqu’en 1988.


Directeur du CMJN de Niort, (Salon des médias éducatifs). 

 

Chef de projet du Centre de formation musicale de Niamey, au Niger, (UE/ACP), (jusqu’en 96). 

 

Administrateur de la Maison des jeunes et de la culture de Thonon les bains, (jusqu’en 98).


Il apparaît clairement que ce souci de la transmission d’un passé inassumé, avec ce qu’il comporte de pire, mais aussi, et à jamais, de meilleur, constitue l’invariant professionnel de Dominique, et que libéré de toute obligation de réserve en atteignant l’âge de la retraite, il lui devient loisible de rassembler pour les nouvelles générations, surtout, mais pas seulement, l’essentiel des éléments de culture nécessaires à l’intelligibilité de notre présent historique, comme résultat, essayant de restituer la richesse de son épaisseur temporelle.

Le choc des cultures, film de K. Souleymane, sur le Centre de formation musicale de Niamey créé par Dominique Pagani au Niger

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